• Vous pouvez retrouver sur ces pages vos cours d'histoire géographie.
    Ces pages peuvent vous servir à vérifier l'orthographe de certains mots, ou à récupérer votre retard. Par contre, il est interdit de prendre de l'avance.

    Progressivement, seront mis des liens vers des vidéos ou documents internet en rapport avec les cours.

    Vous pouvez utiliser les commentaires ; par exemple pour exprimer vos questions et interrogations.

     

    P. Wheeler

      Un petit jeu de l'Egypte ancien. Ce petit jouet nous fait découvrir la vie quotidienne de façon saisissante.

     


  • L'analyse fait référence au nuages de cendres du volcan islandais qui a cloué tous les avions européens au sol pendant plusieurs jours.

     

    mercredi 21 avril 2010


    Désunion céleste


    Là, ce n’est que logique. Logiquement, eurosceptiques et europhiles devraient s’accorder à considérer que le ciel européen ne peut pas rester découpé en 27 cieux nationaux, qu’il doit être unique, comme le marché et la monnaie le sont, et régi par une seule et même autorité européenne.

    Logiquement, ce devrait être fait depuis longtemps mais un nuage venu d’Islande vient de rappeler que l’Union européenne restait une désunion céleste, composée de 27 espaces aériens, ouverts ou fermés par 27 Etats, sans parler de leurs différentes autorités.

    Résultat, il a fallu quatre jours pour organiser, hier, par vidéoconférence, une concertation des 27 ministres des transports et cette Union européenne qui a un Parlement, un président, une Commission, tant de traités et d’institutions communes, n’a pas été plus à même de diriger les passagers en rade vers les aéroports qui avaient pu rester ouverts que d’organiser des transports de substitution et de dégager, surtout, entre des vents qui inquiétaient à juste titre, des couloirs européens qui auraient permis de désengorger les aéroports nationaux et de rapprocher ces naufragés de l’air de leur destination finale.

    Béante, cette faille est une leçon de choses sur la construction européenne. Après guerre, ce processus avait été entrepris à la fois pour faire face à l’URSS et enterrer les conflits entre les nations du continent en les liant par des objectifs et des intérêts communs. On l’a poursuivi, après la Guerre froide, pour affirmer l’Europe, ses valeurs, sa culture et son économie, dans un monde dont les rapports de force s’articulent toujours plus entre des puissances de taille continentale. La mondialisation du marché et l’internationalisation des défis, technologiques, environnementaux et économiques, commandent de ne pas reculer parce que seule une puissance publique de taille continentale peut faire poids face à un marché mondialisé et que les Etats nations n’ont pas la taille suffisante pour répondre, en ordre dispersé, aux questions de l’heure.

    On le voit bien dans cette crise qui n’est pourtant pas la plus redoutable du siècle, mais abandonner le contrôle de son espace aérien, fût-ce volontairement et au profit d’une autorité commune, c’est abandonner le contrôle de sa sécurité, prérogative nationale s’il en est. Un projet de ciel unique existe, mais toujours dans les tiroirs parce que les Etats membres n’étaient pas pressés de franchir ce pas et qu’il y faudra l’unanimité des 27, donc, de longs marchandages dont la seule perspective a freiné les enthousiasmes.

    Nul doute que les choses bougeront maintenant mais si l’on ne veut pas que l’Union reste incompréhensible, tantôt faite, tantôt inexistante, trop pesante ici, totalement absente ailleurs, un machin dont les citoyens se détournent toujours plus car personne ne peut plus s’y retrouver, il faudra bien finir par y mettre une logique. Il faudra bien finir par admettre que l’unification de l’Europe ne peut progresser que si ses citoyens et ses gouvernements admettent que son but ultime est la naissance d’une Europe fédérale, d’Etats-Unis d’Europe dont le gouvernement serait aussi unique que le ciel devrait l’être.


    par Bernard Guetta
    http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/geopolitique/


    votre commentaire
  • IV] Construire l'Europe de demain

     

     

    ______________________________

    Ressources complémentaires :
    + Une analyse géopolitique sur la faiblesse politique de l'Union Européenne : l'Europe face nuage de cendre du volcan islandais. Version texte et audio ici


    votre commentaire
  • I] Après 1945 : un monde bipolaire

    L’expression « monde bipolaire* » désigne l’état du monde entre 1945 et 1991 où la Terre est divisée en deux camps. L’un est dirigé par la puissance soviétique, l’autre par la puissance étatsunienne.

     

    A/ La création des deux blocs

      En 1945, la conférence de Yalta* réunissait les vainqueurs de la 2GM : Staline (URSS), Roosvelt (USA) et Churchill (UK). Mais rapidement, des divergences d’opinion apparaissent :
    --> Doctrine Truman* au USA : Les USA perçoivent l’URSS comme un Etat totalitaire et donc comme un danger pour la démocratie.
    -->
    Doctrine Jdanov* : Les Russes perçoivent l’Occident comment des Etats impérialistes (= qui veulent conquérir le monde Ex. colonisation). C’est donc un danger pour eux.

    Conséquence : chacun des deux grands a peur de l’autre et cherche à se protéger en renforçant ses alliances.
    --> Le bloc Est (soviétique – communiste) : une alliance militaire = le Pacte de Varsovie* + une organisation commune de l’économie des pays communistes = la CAEM*
    --> Le bloc Ouest (américain – capitaliste) : une alliance militaire = l’OTAN + une aide financière pour les reconstructions de guerre = plan Marshall* de 1947*

     

    B/ Un monde en guerre froide

       Sur la ligne de contact entre les deux blocs, les tensions sont très vives. Cette ligne coupe l’Europe en deux : on l’appelle le rideau de fer* (référence aux barbelés / expression de Churchill).
       Toutefois aucun des deux grands n’osent déclancher une vraie guerre car chacun possède la bombe atomique ; une guerre, c’est la destruction mutuelle assurée*. On parle d’équilibre de la terreur*.
       Cette période de très fortes tensions, mais sans conflits ouverts est appelée la « guerre froide* »


    votre commentaire
  •  

    Australia mourns last Gallipoli soldier
    Friday, 17 May, 2002

       Australia was in mourning1 on Friday after the death of a 103-year-old World War I veteran who was the last known survivor of the disastrous 1915 Gallipoli campaign.
       Alec Campbell was one of 50,000 Australian and New Zealand Army Corps (Anzac) troops who landed2 on Turkey's Gallipoli peninsula in what was one of the darkest episodes of the war for the Allies.

       Of the 8,000 Australian soldiers who died in Gallipoli, 2,000 were killed on the first day - 25 April, which is now known as Anzac Day. For Australians, Gallipoli was a defining moment3 in the fledgling4 country's identity, and that is why they are mourning Alec Campbell.
       A father of nine5, he died peacefully on Thursday at a nursing home6 in Hobart, capital of Australia's island state of Tasmania, with his second wife Kathleen by his bedside.Flags flew at half mast7 around Australia on Friday and newspapers devoted8 their front pages to Mr Campbell's death. He is to be given a state funeral9 with full military honours in Hobart nextFriday.

     

     

     

    1 - mourning : deuil
    2 - to land : ici débarquer
    3 - defining moment : évènement fondateur
    4 - a fledg(e)ling : un oisillon; d'ou "a fledgling country" -> une jeune nation
    5 - a father of nine : père de neuf enfants
    6 - a nursing home : une maison de retraite
    7 - flags flew at half mast : les drapeaux étaient en berne ( litt. les drapeaux volaient à mi mat)
    8 - to devote to : consacrer à
    9 - a state funeral : des funérailles nationales

       Mr Campbell appeared frail1 but in good health when he led Hobart's Anzac Day march from a car just three weeks ago.
       He had lied about his age to enlist2 at 16, and landed on Gallipoli in October 1915. He was evacuated about two months later suffering war wounds and partial paralysis brought on3 by mumps4, which affected his right eye for the rest of his life.

    'Dangerous work'

       Mr Campbell was finally discharged5 as medically unfit6 and returned to Australia where he worked on a cattle station7 then as a carpenter8 before taking an economics degree9 and joining the civil service. In recent years he rarely spoke of his time in Gallipoli - often spent carrying water to the front lines.
       "It was very dangerous work," he said. "Every day at least one carrier10 got hit." He said he had joined up11 because "it was the fashionable12 thing to do."

       "Once we were there, we didn't expect13 to survive, but it didn't play on14our minds," he said.

       Australia's Prime Minister John Howard told Parliament: "Not only is he the last Australian Anzac, he is also the last known person anywhere in the world who served in that extraordinarily tragic campaign". The last Turkish veteran, Adil Sahin, died in 1998.

    source : BBC New


    1 - frail : fragile, frêle
    2 - to enlist : s'enrôler
    3 - to bring on : provoquer, causer
    4 - mumps : les oreillons

     


    5 - to discharge : congédier
    6 - unfit : inapte
    7 - a cattle station : [terme australien] élevage de bétail
    8 - carpenter : charpentier
    9 - a degree : diplôme universitaire
    10 - a carrier : from "to carry"
    11 - to join up : s'engager (dans l'armée)
    12 - fashionable : à la mode
    13 - to expect : prévoir, espérer
    14 - to play on : jouer sur ; dans le sens d'influencer.
     

    Decendants of Turkish immigrants on Parade Anzac day March Sydney.

    votre commentaire